Édition du 21 mai: L'épisode de la semaine: Céline Pina, chroniqueuse et journaliste - La citation de la semaine: Jacques Prévert - Vladimir Jankélévitch, le philosophe du bonheur à cueillir sans attendre - Dans le rétro: épisode 7 avec Caroline Bongrand, écrivain et scénariste.
Journaliste politique, chroniqueuse télé et radio, essayiste, Céline Pina a entrepris un long chemin depuis son époque de militante puis de décideuse au sein du Parti Socialiste jusqu’au Printemps Républicain, et depuis quelques années à la tête d’une association de soutien aux valeurs de la République dont elle veut confier la responsabilité à d’autres.
Interrogée sur sa perception du bonheur, à la fois privé (simple) et public (plus complexe), Céline Pina se laisse aller à une réflexion forcément politique mais sans langue de bois, d’une voix douce qui est sa marque de fabrique et dont elle explique la genèse.
Intéressante de bout en bout, elle distille SES vérités qui ne sont pas nécessairement, elle l’assume, LA vérité tout en révélant ses goûts (notamment pour la littérature et les mots) et ses dégoûts (au premier rang desquels les islamistes et LFI). Pour le Bonheur c’est Les Autres elle s’épanche et se dévoile, douce et pugnace, profondément humaine.
Accédez à l’épisode: https://smartlink.ausha.co/le-bonheur-c-est-les-autres/celine-pina-journaliste-et-chroniqueuse-republicaine
Jacques Prévert (DR)
“Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple”
Vladimir Jankélévitch (DR)
S’il y a un philosophe qui a parlé du bonheur c’est bien Vladimir Jankélévitch (1903-1985), l’audacieux philosophe du “Je-ne-sais-quoi” et du “Presque-rien” dont nous avait notamment parlé Renée Frégosi dans l’épisode numéro 4 du « Bonheur c’est Les Autres ».
Pour « Janké », la vie est une géniale improvisation dans laquelle le bonheur existe mais à quelques conditions contre-intuitives cependant.
Il en parlait en 1979, dans cette archive télévisuelle ressortie par France Culture. Le philosophe français répétait à ses étudiants de la Sorbonne à la fin de ses cours : “Ne manquez pas votre unique matinée de printemps”. Notre temps est compté dit-il, le printemps nous le rappelle. Cette conscience de la fragilité des choses est aussi une condition du bonheur, un instant irréversible qu’il faut cueillir.
J’ai envie de dire tout. Mais « Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien » me parait être incontournable, tout comme « L’imprescriptible », « Le pur et l’impur » et « La musique et les heures ».
Quant aux livres qui lui ont été consacrés, « Un été avec Jankélévitch » de Cynthia Fleury, est un incontournable et très accessible pour tous les publics.
Dans le rétroviseur: Saison 1 Episode 7 - Caroline Bongrand, écrivain et scénariste: “le goût du pain au chocolat brioché”
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Si vous voulez découvrir qui je suis au-delà du podcast, retrouvez mon interview donnée à Sandrine Szwarc pour Radio Shalom, début mai: https://radioshalom.fr/podcasts/du-cote-de-chez-szwarc-150/du-cote-de-chez-szwarc-avec-gerard-clech-2023